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  • 13 688 accouchements en 2013 dans notre République

    L’excellente publication du ministère de la Santé contenant toutes les données statistiques concernant le travail effectué dans les hôpitaux et les cliniques permet d’avoir des données précises concernant les femmes qui ont accouché et leurs nouveau-nés. Des chiffres importants quand on sait que le pays avec ses 1,2 millions d’habitants souffre d’un sérieux problème de dénatalité et qu’il y a un urgent besoin d’encourager les naissances pour renflouer la population vieillissante de notre République. Ces nouvelles mamans de 2013  apportent donc vie et espoir pour l’avenir. Souhaitons-leur d’être des « mamans soleils» pleines de courage pour semer beaucoup d’amour et de joie de vivre dans le cœur de leurs nouveau-nés.

    A propos de ces 13 688 mamans

    Avec 12 986 naissances à Maurice et 702 à Rodrigues, c’est donc 13 688 femmes qui ont vécu, en 2013, la grande aventure de porter un enfant et de le mettre au monde ; certaines pour la première fois et d’autres en vue d’agrandir leur famille ; mais toujours et pour toutes, quel que soit le nombre d’accouchements, une aventure unique et inoubliable. Commençons par les féliciter et leur souhaiter de trouver tout le bonheur possible auprès de leur nouveau-né qui vient exiger tant de soins et qui va habiter leur cœur de maman pour le reste de leur vie.

    Il y a eu 9 682 accouchements dans les 7 hôpitaux publics, 3 097 dans les 17 cliniques privées de Maurice et 685 à Rodrigues. L’accouchement reste toujours un temps critique d’attente avec les douleurs associées aux contractions en vue de l’expulsion du bébé qui a réussi à se nider pendant neuf mois dans l’utérus maternel pour mieux se construire. Pour certaines, cela tourne au plus mal.

    9 décès maternels : un taux inférieur par rapport à d’autres pays

    Le nombre de décès maternels associés à l’accouchement tend à aller en régressant, avec 15 décès en 1990, 5 décès en 2010 et 9 décès en 2013 ; des chiffres qui témoignent que le suivi de la grossesse et des accouchements est bien pris en charge dans le pays, en comparaison avec un taux de décès beaucoup plus élevé dans d’autres pays. Un facteur important dans un classement qui donne au pays une place positive au plan international.

    Une note négative : hausse continue dans le nombre de césariennes

    La note négative pour notre pays est la montée continue dans le nombre de césariennes se répartissant ainsi :

    4 110 césariennes soit 42,4% dans les hopitaux

    1 686 césariennes, soit 54,4% dans les cliniques

    218 césariennes, soit 31,8 % àRodrigues.

    Ces césariennes restent essentielles dans certains cas très graves, mais se révèlent aussi, il faut l’admettre, tellement plus rapides pour ceux qui les pratiquent et qui n’ont pas à attendre les longues périodes imprévisibles du « travail » afin que le col soit largement ouvert pour permettre l’expulsion de bébé. Le rapport note en effet: “The percentage of deliveries by caesarian section occurring in government hospitals increased from 26.8% in 2000 to 42.4% in 2013.” Un pourcentage encore plus élevé dans les cliniques, comme le révèlent les chiffres publiés.

    La réaction du Dr.Letticia Moja, gynécologue et présidente du Medical & Dental Board en Afrique du Sud à la question de Myette Ah-Choon publié dans Le
    Mauricien 
    du samedi 2 aout est éloquente à ce sujet : « 50% ! This is not normal and we should see why…. Il faut impérativement faire un audit pour connaitre les raisons d’un tel pourcentage »

    Il est certain que les professionnels de l’Organisation Mondiale de la Santé vont, une fois de plus, montrer du doigt notre République pour ce taux trop élevé alors qu’un pourcentage de quelque 15% à 20%  est considéré la norme pour les cas d’accouchements posant de sérieux problèmes, avec la césarienne comme dernière alternative.

    Fausses couches : avortements spontanés et provoqués

    Toute grossesse commencée ne débouche pas toujours par une naissance, des complications et fausses couches peuvent s’ensuivre.

    Le terme avortement implique deux réalités : les fausses couches naturelles et les fausses couches provoquées, nécessitant, dans ces deux cas, des interventions médicales. Les chiffres cités font état des problèmes associés en même temps aux fausses couches (naturelles ou provoquées par des avortements clandestins)  qui , dans ces deux cas, ont posé problème et qui sont allés à l’hôpital. En 2013, il y a eu un total de 1 598 d’avortements spontanés et provoqués dont 1 104 dans les hôpitaux et 494 dans les cliniques qui ont nécessité des soins médicaux.

    Complications suite aux  avortements 

    spontanées et provoquées

     

    Hôpitaux

    Cliniques privées

    Total

    2003

    1 532

    346

    1878

    2010

    1,412

    481

    1,893

    2013

    1,104

    494

    1,598

    Il n’y a pas de données concernant le nombre d’avortements pratiqués dans le cadre de la légalisation depuis juin 2012, alors qu’il n’y avait eu qu’un seul cas, depuis la légalisation en juin  2012 et 2013, comme l’a révélé une réponse parlementaire.

    Il n’y a aussi pas de données concernant les avortements illégaux qui n’ont pas eu besoin de suivi médical dans les hôpitaux et cliniques.

    1 202 naissances chez les moins de 20 ans

    Les données publiées ne classifient pas les naissances selon les âges. Impossible donc de savoir comment répartir les 1 202 naissances des moins de 20 ans, mais les grossesses précoces chez les plus jeunes restent une réalité qui nécessite encadrement et éducation. D’où l’importance d’un encadrement positif des adolescents pour qu’ils comprennent que les grossesses précoces sont synonymes de beaucoup de problèmes et que l’amour vrai doit savoir et pouvoir attendre.

    A propos de ces 13 688 nouveau-nés

    Poids inférieur des bébés

    En 2013, il y a eu 13 688 nouveau-nés qui ont pris 9 mois de vie intense pour se construire et se préparer à leur naissance. Il y a eu parmi 2 naissances de triplets et 81 naissances de jumeaux. La très grande majorité est arrivée à terme, mais il y a eu les cas spéciaux qui ont posé problème et qui ont nécessité des soins spéciaux. Les chiffres qui posent le plus d’interrogations concernent les enfants qui ont un poids inférieur à la normale, et qui pèsent donc moins de 2,5 kilos. Le taux dans le poids inférieur des bébés à leur naissance est passé de 7,9% en 1990 à 17,0% en 2013. Cela s’explique probablement par le nombre de prématurés qu’on peut actuellement garder en vie grâce aux couveuses dont le pays s’est doté afin d’assurer le maximum de chances de survie aux bébés nés avant terme. La question qui se pose est : pourquoi un taux aussi  élevé de prématurité ? Est-ce que cela proviendrait d’une préparation insatisfaisante de la grossesse ou d’une alimentation non adaptée des mamans enceintes ? Les services prénataux du ministère de la Santé procurent de très bons services ; les futures mamans s’informent-elles suffisamment auprès de ces centres  qui assurent un bon suivi et d’excellents vaccins ? Que tout soit donc fait pour que bébé passe ses 9 mois dans le corps de maman : c’est là qu’il est au mieux.

    En 2013, il y  eu 117 enfants mort-nés, dont 3 à Rodrigues. Le tableau suivant fait état des décès d’enfants de moins d’un an. Les chiffres cités révèlent combien toute cette première année de vie reste fragile et nécessite un suivi constant, mais note aussi les progrès réalisés  pour éviter maladies et accidents.

    Les décès des enfants de moins d’un an à Maurice et Rodrigues

     

     

    Maurice

    Rodrigues

    Total

    1990

    434

    28

    462

    2000

    306

    16

    322

    2010

    205

    8

    213

    2013

    159

    6

    165

    A propos de ces 13 688 papas

    Les papas sont aussi totalement concernés par tous ces chiffres de natalité car ce sont eux qui, les premiers, peuvent transmettre la vie. Pas de femme qui devienne mère sans qu’un père ne soit venu la féconder en lui transmettant 50% de ce que sera leur enfant.

    Avec les tests d’ADN, il n’est plus possible de s’évader de cette responsabilité d’avoir appelé à la vie l’enfant que porte la femme qu’ils ont fécondée. La mémoire chromosomique en est la preuve, même si quelques-uns essaient de faire la sourde oreille quand il s’agit de reconnaître leur paternité. Leur hérédité marque à jamais l’enfant qu’ils ont appelé à la vie, soit par des ressemblances physiques ou des traits de caractère. D’où l’importance de la présence des papas dans la vie et dans l’éducation de leur enfant. De pouvoir assister à l’accouchement est une occasion très forte pour découvrir tout ce premier travail de contractions et de douleurs pour mettre au monde un enfant. Les femmes qui accouchent à l’hôpital n’ont pas encore cette possibilité d’avoir proches d’elle la présence du futur papa, alors que c’est possible en clinique. Jusqu’à quand durera cette discrimination, alors qu’on parle de plus en plus d’égalité de droits ? Nombreux sont les pays qui ont réussi à aménager leurs salles d’accouchement afin que les papas qui le souhaitent peuvent être présents. Pour faciliter une présence discrète et positive, durant ce temps très fort où la femme est prise dans son travail d’accouchement aidé du personnel médical, une session préalable de préparation des futurs papas serait un moyen de les informer afin que leur présence ne dérange pas.

    13 688 naissances :

    trop peu de bébés pour l’ile Maurice de demain

    Économistes et démographes ont commencé à tirer la sonnette d’alarme : la populaton mauricienne n’est pas en train de se renouveler de façon positive. Nous avons trop peu de jeunes par rapport au nombre d’adultes dont la duré de vie se situe autour de 75 ans. Nos familles de deux enfants ne vont pas résoudre les problèmes qui nous attendent. Nous avons besoin de voir remonter la courbe de croissance démographique. Que nos jeunes en soient informés et qu’ils aient déjà l’occasion de découvrir que maternité et paternité se conjuguent avec responsabilité parce que le besoin le plus essentiel de tout enfant est de pouvoir s’épanouir dans une famille où l’amour des parents tient une place prédominante

      Monique Dinan

    Publié dans Le Mauricien du 6 Aout 2014

    06/08/2014 Monique DINAN