Amnesty International … homosexualité … sodomie
Amnesty International … homosexualité … sodomie
Le président de la section mauricienne d’Amnesty International nous apprend que le représentant de Maurice a voté le 17 juin 2011 au Conseil des Droits de l’Homme en faveur de l’orientation sexuelle et de l’identité du genre. Le gouvernement mauricien et les Mauriciens sont-ils vraiment conscients de ce que cette résolution implique ? Il n’y a jamais eu de débat à ce sujet dans le pays et pourtant il s’agit la théorie du genre, un concept nouveau qui ouvre la voie à toute une dévaluation de la sexualité. Au nom des droits de l’homme, chaque personne, guidée par la recherche du plaisir attendu, doit être libre de son comportement sexuel. De plus la procréation doit être radicalement désolidarisée de la sexualité. Les droits à la contraception, à l’avortement et à la procréation artificielle sont les nouveaux impératifs de la (r)évolution culturelle.
Ce n’est plus mon identité sexuelle inscrite dans mon corps à ma naissance – homme ou femme – qui compte. C’est l’orientation sexuelle qui prime. Je ne suis plus obligé d’être hétérosexuel. C’est mon droit humain, ma liberté souveraine, de choisir d’être homosexuel ou transsexuel. Un des manuels scolaires imposé en France à partir de la rentrée en septembre le précise « Je peux être un homme et être attiré par les femmes. Mais je peux aussi me sentir 100% homme viril et être attiré par les hommes. Et je peux être une femme attirée par les hommes ou une femme attirée par les femmes. » (Belin, p. 133).
Comment concilier cette éducation à la théorie du genre que l’on veut imposer à la classe de première dans les lycées français alors que le 14 juin 2011, 69% des députés à l’Assemblée nationale, ont approuvé le rejet du mariage homosexuel.
Ce qui est bien certain c’est que la section mauricienne d’Amnesty International, proche du Collectif Arc-en-ciel, se propulse de plus en plus comme une plateforme de promotion de l’homosexualité. Sous le couvert du combat contre l’homophobie, c’est un lobby pour normaliser l’homosexualité et la sodomie. Depuis l’an 2007 Amnesty International est aussi devenu promoteur de l’avortement au nom du droit de la femme de disposer comme bon lui semble de son corps alors que le bébé qu’elle porte n’a lui aucun droit à la vie.
La dernière édition de Dime (7 juin 2011) porte-parole d’Amnesty Maurice faisait état des multiples clubs Amnesty dans les collèges du pays et « s’il n’y a pas de club dans ton collège … contacte-nous vite pour de plus amples informations. » Quelles sont lesvaleurs qui seront transmises aux jeunes au nom des droits humains ? Vers quelle permissivité sociale irons-nous ? Qu’en pensent les parents, les recteurs, le Ministre de l’Éducation et ses conseillers ?
Monique Dinan
Publié dans l’Express et Le Mauricien du 24 juin 2011
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