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  • Sommet de la diaspora indienne. Leçons à retenir.

    La grande rencontre de la diaspora indienne à New Delhi a été un des premiers grands rendez-vous à l’agenda international de 2003.

    L’Ile Maurice a été, comme cela se doit, aux premières loges à ce sommet indien qui a réuni quelque 1 200 délégués venant de 60 pays. Sir Aneerood a été le seul chef de gouvernement à diriger sa délégation nationale. Le privilège accordé à notre premier Ministre de présider la séance inaugurale témoigne le fait historique que notre pays a accueilli de 1834 à 1930 le plus grand nombre d’immigrés indiens et souligne l’importance des liens historiques et politiques entre nos deux pays. Cette rencontre de début janvier est issue d’une volonté politique de créer des passerelles d’échanges et des possibilités de coopération – financière, économique, industrielle et culturelle – avec les citoyens d’autres pays, qui peuvent établir que leurs parents sont originaires de l’Inde. Ils peuvent remonter cette filiation jusqu’à la quatrième génération. C’est dans cette perspective que le gouvernement indien avait établi, sous l’égide du Parlement, un comité de recherches et de compilation et a décrété un “Indian Overseas Day”. C’est bien la preuve que c’est tout l’appareil gouvernemental qui s’est investi à organiser cette opération de retrouvailles dans un climat d’hospitalité et d’échanges afin que chacun en trouve son profit.

    La délégation mauricienne est rentrée au pays avec de multiples promesses de coopération. Il est certain que c’est chacun des deux pays qui saura tirer un capital politique et financier de ces accords.

    Les 20 millions de descendants de la diaspora ne constituent qu’une infime minorité – seulement 2% – par rapport aux 1013 millions de citoyens indiens. Ils représentent toutefois une force économique, culturelle et sociale, car leur dispersion dans quelque 110 pays constitue un rayonnement international. A travers eux, la culture, les religions et les valeurs indiennes sont portées bien au-delà des frontières géographiques.

    Il se révèle aussi qu’un siècle et demi d’inculturation en terre d’adoption n’a pas coupé les liens avec la terre d’exil. Se ressourcer et s’imprégner de culture indienne moderne ont été la raison d’être de nombreux déplacements, sessions, bourses d’études, pèlerinages. Même la diversité linguistique et régionale qui caractérise ce vaste sous-continent a été, en quelque sorte, revalorisée en dehors de ses frontières. Nous en sommes témoins. L’apport tamoul, télégou, marathi et bhojpuri s’ajoutant à celle de l’hindi rend notre kaléidoscope mauricien encore plus riche et plus complexe. (1)

    Quelles leçons pouvons-nous retenir de ce sommet de la diaspora indienne?

    L’Ile Maurice a elle aussi sa diaspora. Des Mauriciens de toutes ethnies et de toutes classes sociales sont allés tenter l’aventure ailleurs. Le livre “Une Ile Éclatée” (2) trace les diverses facettes de cet exode massif qui se situe surtout entre les années 60 et 80. Un filet d’émigration est toujours en cours pour ceux qui réussissent l’exploit de décrocher un visa.

    Quelque 70 000 Mauriciens, un chiffre très conservateur, se donc sont établis dans divers pays. Un calcul sommaire estimant que chacun ait eu deux enfants constitue déjà un total de 210 000 Mauriciens de la diaspora. En tenant en ligne de compte les 1,200 000 Mauriciens que nous sommes actuellement, ils représenteraient quelque 17% de personnes de lignée mauricienne qui se trouvent en dehors de nos frontières géographiques et de notre état civil. Ils ont toutefois une appartenance avec notre pays par leurs raciness, la mémoire du vécu parental et les liens entretenus avec la famille d’origine. Ils sont des touristes d’une autre trempe, plus proches du cœur, qui viennent chercher bien plus que notre soleil ou nos paysages.

    Ces Mauriciens de la diaspora se sont heureusement bien assimilés dans leur pays d’adoption. Certains sont même parvenus à se faire une réputation internationale. Ils ne retournent au pays que pour alimenter leur album personnel de souvenirs. Ils ne se sentent en aucune façon invités à mettre leur expertise au profit du pays. Il n’y a aucun espace d’accueil ou des possibilités de rencontre pour des échanges qui pourraient ultérieurement déboucher sur une coopération. Ne serions-nous pas mutuellement plus riches si nous arrivions à mettre de côté une indifférence nationale à leur égard?

    L’Inde nous apprend qu’elle a su tirer un capital politique et économique en alimentant les racines du souvenir et du patriotisme. Elle a su développer une stratégie nationale et un plan d’action dans cette perspective. Serons-nous prêts à apprendre de son expérience afin de mieux nous enrichir de ce que nos compatriotes de la diaspora voudront bien partager avec nous?

     

    (1)     Monique Dinan – The Mauritian Kaleidoscope. Languages and religions (1986)

    (2)   Monique Dinan – Une Ile Éclatée – Analyse de l’émigration mauricienne 1960-1982 (1985)

     

    Les grandes vagues de l’émigration mauricienne

    La décennie de 1960 est une période décisive dans l’essor de la diaspora mauricienne vers d’autres pays. Alors que de 1930 à 1960, il y avait eu un total de quelque 5,000 départs définitifs, ce qui correspond à quelque 160 cas d’émigration par an, voici que l’Ile Maurice, qui a été essentiellement une terre d’accueil et d’implantation, devient une île en instance de départ. Quelque 30,000 Mauriciens sont partis de 1961 à 1972 et 36,000 sont partis de 1973 à 1982. Il y a donc eu un exode de quelque 66 000 Mauriciens sur les deux décennies qui ont précédé et suivi la période cruciale de l’indépendance. Cela représente une moyenne de 3,300 départs annuellement.

    C’est par vagues successives que les Mauriciens sont partis s’établir à l’étranger. Le bilinguisme de nos compatriotes a été un facteur de première importance pour déterminer leurs lieux d’implantation.

    Les départs des années 60 à 80

    L’Ile Maurice n’a pas été qu’un exemple individuel; à échelon international, il y a eu ces départs massifs d’émigrants se dirigeant vers des pays plus developpés à la recherche d’une terre d’adoption ou d’un emploi rémunérateur. De ces 66,00 quelque 28, 000 sont partis officiellement comme émigrants mais 38,000, partis comme touristes et ne sont pas retournés par la suite dans le pays. D’une part, la politique fiscale du gouvernement qui a introduit en 1966 une taxe de 15% sur les devises qui quittent le pays et qui l’a augmenté à 26 % de 1969 à 1978 a encouragé les Mauriciens à ne pas se déclarer ouvertement comme émigrants. D’autre part, les pays d’implantation ont établi, dès la moitié des années 60, des barrages massifs pour décourager l’immigration. Les Mauriciens qui ne se qualifiaient pas pour les visas en bonne et due forme partaient donc comme touristes. Ils s’organisaient ensuite pour trouver du travail et prolonger leur séjour avec le ferme espoir d’arriver à légaliser leur situation.

    Les chiffres quantifient l’exode, mais les motivations profondes qui expliquent ces départs se situent dans le contexte politique, économique et social de cette période cruciale où le pays coupe les liens avec l’Angleterre et doit trouver son équilibre. Quelles en ont été les retombées? Certains ont considéré l’émigration comme une saignée salutaire face à l’explosion démographique prédite par les professeurs Titmus et Meade. D’autres ont regretté cet exode de cerveaux qui a surtout démembré dans la décennie 60 la population bourgeoise.

    Quel était l’état d’âme de l’émigrant? Un premier pas consistait à voir s’éloigner les côtes du pays natal, une seconde étape, était d’arriver à se faire accueillir dans le pays d’implantation. Pour beaucoup, la séparation a été plus dure que prévu. Les émigrés de la première génération vivent encore cette fidélité à leur terre natale. Ils gardent au cœur et dans la mémoire leur "île cicatrice", pour reprendre le terme évocateur employé à cet effet par le poète Edouard Maunick. Leur retour au pays est à chaque fois un pèlerinage aux sources. Cette diaspora mauricienne s’est consolidée et multipliée à travers leurs enfants. Elle est venue élargir les frontières du pays, ce qui explique le titre "L’Ile Éclatée" que j’ai donné au livre qui analyse l’émigration mauricienne des années 60 à 82 qui constituent l’âge d’or de l’émigration mauricienne.

    Le tournant des années 80

    La situation devient très différente au cours des années 80. Les excédents de 22 904 départs de 1983 à 1990 s’expliquent par trois facteurs: soit par une émigration clandestine lourde de risques pour ceux qui osaient tenter l’aventure, soit par une émigration officielle sous le seul critère désormais accepté d’une réunification familiale ou soit encore par un séjour temporaire en pays étranger pour du travail sous contrat.

    Les années 91 à 98 ont vu le reflux avec 28,567 retours au pays, ce qui est vraiment exceptionnel après trois décennies successives où les chiffres des départs ont dépassé de très loin ceux des retours.

    Il est intéressant maintenant de situer les pays d’implantation des Mauriciens?

    L’Angleterre d’abord

    Le premier détonateur pour activer les départs vient de l’Angleterre avec sa loi de 1962 qui veut freiner l’immigration massive qui l’envahit des pays du Commonwwealth. Quelque 2,000 Mauriciens s’y précipitent avant la date fatidique. De 1962 à 1968, ils seront quelque 5,000. C’est la grande vogue de charters, les vols nolisés qui permettent de voyager à des prix soldés. La plupart des Mauriciens partent en francs-tireurs, puis quand ils pensent avoir réussi, ils demandent aux autres membres de la famille d’envisager aussi la transplantation. Les Mauriciens trouvent de bonnes raisons pour entrer en Angleterre. ils seront jusqu’en 1982, quelque 22,000 à le prendre comme pays de destination. L’élite intellectuelle part pour des études universitaires. Les aspirants infirmiers/ères sont légion et réussissent de très bons parcours. D’autres partis officiellement comme touristes ne retournent pas au pays natal. L’Angleterre verrouille de plus en plus les portes et la loi de 1971 stipule la déportation pour ceux qui n’auront pas des permis en bonne et due forme. Dans les années 70, c’est surtout le critère de réunification familiale qui permet l’accès dans la froide Albion. Pour beaucoup de Mauriciens, ce pays ne constitue qu’une première halte, le temps d’obtenir une qualification ou une expérience de travail pour chercher, par la suite, un emploi ou un permis d’immigration pour un autre pays développé.

     

     

    Ensuite l’Australie

    La seconde moitié des années 60 est témoin de la grande épopée de l’émigration mauricienne en Australie. Seulement 450 étaient partis entre 1961 et 1965, ils sont quelque 9,000 à partir entre 65 et 1972. Deux facteurs expliquent cette ruée. D’une part, c’est en mars 1966 que l’Australie commence à ouvrir les frontières érigées contre l’entrée des non-Européens. Les Mauriciens d’origine asiatique non toujours pas droit d’accès mais les autres Mauriciens peuvent envisager s’y installer, même s’ils ne pourront jamais se prévaloir de l’aide financière que l’Australie offrait aux émigrants européens. D’autre part, les troubles raciaux qui ont secoué notre pays en 1965 sèment la panique dans certains rangs. Entre 1965 et 1982, il y a eu quelque 12,000 à 13,000 Mauriciens à s’installer dans les environs de Sydney, de Melbourne et de Perth. Cette émigration est essentiellement familiale, parents et enfants se préparant activement à tout organiser pour la transplantation dès l’annonce qu’un navire – l’Aurélis, la Queen Frederika ou le Patris – appareille pour l’Australie. En 1974, les Australiens ferment leurs frontières. L’obligation d’un visa vient réduire les départs;depuis, c’est principalement le critère de réunification familiale qui a permis à un certain nombre d’entrer dans le pays des kangourous.

    La France, en troisième position

    Le grand souffle de l’émigration gagne aussi le milieu ouvrier qui s’inquiète du climat social et politique de l’après-indépendance. Les portes de l’Angletere sont quasiment fermées, mais les charters permettent de voyager à bon marché et et il y a quelques demandes d’emploi en France pour les employés de maison et les travailleurs manuels. Voilà autant de facteurs pour inciter certains à tenter l’aventure afin de contrer le chômage qui sévit à Maurice. Les femmes ont été très actives dans cette émigration. Elles ont été dans bien des cas les premières à s’exiler puis à trouver les moyens de faire suivre le reste de la famille. Ils sont 4 000 à partir de 1961 à 1972. Certains immigrés sont attirés et trompés par des patrons peu scrupuleux, d’autres sont sollicités par des agences de voyage qui s’activent dans un véritable racket d’émigration clandestine. Les mariages par correspondance deviennent une mode. En 1972, la carte de séjour n’est allouée que si l’on possède un contrat de travail établi pour une durée d’un an au minimum. Les travaux disponibles sont ceux que les Français délaissent aux étrangers. Les émigrés mauriciens partent surtout en touristes mais ils ont la ferme détermination de s’installer et de gagner leur vie. Même quand la France verrouille ses portes en 1975, le flot de partants ne diminue pas. Ceux qui sont sans les papiers officiels se voient dans l’obligation de se terrer dans l’anonymat. Le calvaire de certains fait les grands titres de la presse française et locale. La régularisation des sans-papiers ne se fait qu’au compte-goutte et nécessite dans certains cas l’intervention personnelle de Mgr. Jean Margéot, évêque de Port-Louis et de politiciens qui interpelleront le gouvernement pour approcher le président de la république française afin de plaider en faveur des sans-papiers. Les Mauriciens ont été plus de 10,000 à partir entre 1973 et 1982.

     

    Les autres destinations

    Les autres destinations qui regroupent chacune quelque 2000 émigrants constituent différents chapitres de la saga de l’émigration mauricienne

    Il y avait eu depuis le début du siècle une émigration discrète, mais silencieuse en Afrique du Sud, mais la politique d’apartheid de 1948 bloque l’entrée des immigrés de couleur. Seuls les Mauriciens de la communauté blanche y ont accès. Ils s’installent surtout dans la région de Durban pour essaimer ensuite vers d’autres villes. Les données changent avec l’abolition de l’apartheid dans les années 90. Nombreuses sont les familles qui retournent à Maurice après des décennies d’absence pour s’éloigner de l’instabilité sociale qui caractérise cette période de changement en Afrique du Sud.

    Les Mauriciens ne constituent qu’une infime minorité des 17 millions d’immigrants qui s’installent dans la Communauté Économique Européenne avant les années 80 mais on les retrouve un peu partout. En Allemagne, les premiers partants sont les aspirants infirmiers et les téléphonistes. En Suisse, les portes s’ouvrent surtout grâce aux mariages par correspondance. En Italie, la liaison aérienne du pays avec Alitalia en 1972 donne le signal du départ à tout un nouveau flux de migrants mauriciens. Alors que les pays environnants ont fermé leurs frontières, c’est de l’Italie que rayonne un sordide racket de l’émigration. Certains restent en Italie et s’installent à Rome, à Palerme et en Sicile, mais d’autres arrivent à se faufiler ailleurs jusqu’à ce qu’en 1981, le gouvernement italien impose aussi l’obligation des visas.

    Les partants pour le Canada sont des fonctionnaires, des enseignants , des comptables , ceux qui peuvent payer les frais de cette destination plus éloignée et qui ont aussi les autorisations nécessaires quand le visa devient obligatoire en 1984. La communauté sino-mauriciens va se tailler la part du lion dans cette implantation.

    Flux et reflux

    Au cours des années 80, les frontières sont partout verrouillées. Les émigrations permanentes deviennent difficiles à cause des contrôles rigides. De 1983 à 1990, on peut encore comptabiliser quelque 17,500 départs qui ne sont pas suivis de retour. Il s’agit beaucoup plus de séjours temporaires avec des contrats de travail pour les sucreries des pays d’Afrique, les services à domicile et l’industrie du tourisme au Moyen-Orient. Les recruteurs des travailleurs agissent souvent sous le couvert d’agences "marron" et font miroiter les conditions de travail qui se révèlent très opposées à la réalité. En 1985, le gouvernement mauricien vote une loi pour mettre un frein à l’exploitation éhontée de ceux qui sont disposés à payer gros pour un emploi à l’étranger qu’on fait miroiter.comme une occasion à ne pas rater.

     

    Dans la dernière décennie du siècle, finie l’émigration avec ses opportunités pour certains, et pour d’autres, ses mirages. À l’Ile Maurice, il y a le démarrage économique, la fin du chômage, la stabilité politique. Les Mauriciens voyagent de plus en plus: visites aux familles établies à l’étranger, tourisme, pèlerinages, shopping dans le sud-est asiatique. Les agences de voyage ne chôment guère avec les divers circuits à organiser mais c’est toujours un parcours de combattant pour obtenir les visas qui sont plus que jamais essentiels. Dans les divers consulats, le Mauricien doit faire face aux multiples exigences d’un personnel tâtillon qui ne veut ou ne peut faire preuve d’aucune souplesse, avec pour résultat que l’autorisation de séjour est quasiment donnée à contrecœur.

    Même si le nombre des départs est à la hausse, les retours sont encore plus forts. Les chiffres de 1991 à 1998 révèlent qu’il y a un excédent de 28,000 retours sur le nombre des départs. C’est la décennie de la rentrée au pays natal. Les contrats de travail sont arrivés à expiration. Il y a l’instabilité politique dans les pays du Moyen Orient et en Afrique. L’essor de l’économie mauricienne invite à revenir profiter du pays. Même les investisseurs étrangers ont découvert que de résider à l’Ile Maurice est un bon filon: ils achètent, ils se marient. Ils se sentent chez eux. Notre tradition d’accueil leur facilite la vie. Les nouveaux venus, riches de l’argent qu’ils apportent font monter les enchères sur le prix des maisons et activent aussi le commerce extérieur car le pays est devenue une societé de consommation qui n’a plus grand chose à envier aux pays plus développés.

    Nous étions 680,000 Mauriciens en 1960 nous sommes maintenant plus de 1,2 million. L’émigration a peut-être servi de soupape de sûreté sur le plan démographique et économique mais elle a surtout élargi nos frontières. Les colonies d’émigrants mauriciens à travers le monde ont donné un rayonnement pluriculturel et international à notre république arc-en-ciel. Maintenons les liens avec ceux qui sont fiers de leur origine mauriciennne. Nous serons alors beaucoup plus grands que nos 1843 kms carrés et nous aurons plus de raisons de nous sentir aussi citoyens du monde.

    03/10/2000 Monique DINAN