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  • Dans notre République aujourd’hui

    Dans notre République aujourd’hui: trop peu de bébés
    L’essentiel rajeunissement de la population mauricienne

    Les 6 défis à relever

    1. Dans notre République aujourd’hui: trop peu de bébés
    2. Sans les hommes pas de bébé … besoin d’avoir des papas bien
    préparés.
    3. Essentielle préparation des jeunes à la grossesse et à
    l’accouchement ; grossesses précoces.
    4. Dans quelles familles vont naitre nos enfants ? De moins en
    moins de marriages ; de plus en plus de divorces …
    5. Trop de césariennes dans notre République. Décès en hausse
    des bébés de moins d’un an
    6. « 2021 : Année de la famille »: au travail pour agrandir nos
    familles

    1. Dans notre République aujourd’hui: trop peu de bébés
    Un constat pour commencer : dans notre monde moderne les humains sont de
    plus en plus soucieux de sauvegarder les espèces animales et végétales en voie de
    disparition, mais l’espèce humaine a amorcé un comportement de stagnation ,
    sinon de diminution. Les couples ne veulent plus avoir beaucoup d’enfants.
    D’une part, ces enfants leur coûteront cher à élever et à éduquer…
    D’autre part, les parents ont tous deux d’autres centres d’intérêt en dehors de
    leur vie de famille.
    Maurice est le seul pays du continent africain à ne pas atteindre le seuil de
    renouvellement de 2,1 enfants par femme. Trois enfants, c’est déjà l’exception,
    surtout dans les familles de la classe aisée. Le taux de fécondité est en baisse
    depuis de longues années : de 28 par 1000 en 1971 à 10 par 1000 en 2020. La
    croissance de la population est à 0%. Les chiffres crient haut et fort à quel point
    les Mauriciennes donnent naissance à moins d’enfants que par le passé : les 22
    600 naissances en 1990 sont passées à 12 862 en 2019.
    La projection pour la population mauricienne totale en 2024 est égale à 1 261
    884.
    Malgré les méfaits de la pandémie de la COVID-19 qui, espérons-le, sera contrôlée
    grace aux vaccins cette réflexion sur l’importance du rajeunissement de notre
    population reste d’actualité.
    Nous avons plus que jamais besoin de familles stables pour accueillir les bébés et
    leur offrir une qualité de vie où ils se sentent acceptés, en retour de quoi cette
    jeunesse apportera une nouvelle vitalité à notre pays menacé par le
    vieillissement. C’est la planche de salut aux défis démographiques qui nous
    guettent. Ce sera aussi le moyen de réduire le nombre de travailleurs immigrés
    qui viennent s’exiler chez nous pour faire marcher notre économie, mais font en
    même temps partir nos précieuses roupies pour l’étranger. 722 millions de
    roupies ont été rapatriés au Bangla Desh l’année dernière.
    Restons toutefois positifs tout au long de cette série de 8 articles qui vont passer
    en revue le bilan actuel .
    Voyons d’abord le tableau de la population mauricienne répartie selon les
    groupes d’age :
     Les 0-14 ans représentent 17,3 % de la population du pays
     Les 15-64 ans - la population active qui peut travailler - représentent 70,7
    % de la population du pays

     Les plus de 65 ans sont 12,5 %
    Ces quelques relevés puisés du rapport établi par Statistics Mauritius révèlent une
    situation qui mérite des prises de position fermes. La présentation des chiffres
    comparatifs n’a pas pour but de venir ternir les services mauriciens des trois
    ministères de la Famille, de la Santé et de la Sécurité Sociale qui travaillent auprès
    des femmes enceintes et des enfants nouveau-nés mais vient souligner une fois
    de plus l’urgent problème associé au vieillissement de la population : « … there
    has been a decline in the proportion of children in the age group 1-14 while the
    proportion of old persons aged 60 and above has increased steadily… ageing will
    affect pension schemes and there will be increasing demand on health care ».
    S’il faut un rajeunissement de notre population, constatons tout d’abord que
    notre République peut être fière de voir progresser d’année en année le nombre
    de ses pensionnaires et de ses centenaires, quelque 237 025 bénéficaires, dont
    167 centenaires, c’est une preuve évidente de la bonne démocratie de notre pays
    où l’Etat, les familles et les associations qui les ciblent ont fait de leur mieux pour
    promouvoir le bien-être et la bonne santé de nos ainés au cours des récentes
    décennies.
    Toutefois les personnes agées deviennent de plus en plus dépendantes et
    nécessitent tout un accompagement qui impliquent des dépenses. Les femmes
    vivent plus longemps que les hommes. Il faut que les familles, d’une part, et l’Etat,
    d’autre part, trouvent de l’argent pour encadrer au mieux les dernières années de
    leur vie. Une pension mensuelle est versée à tous les Mauriciens de plus de 60
    ans, ce qui est normal car les plus fortunés parmi eux continuent à payer les taxes
    imposées selon les sources de revenus.
    Les visites médicales aux personnes agées coutent à l’Etat quelque 150 millions
    annuellement, les médecins étant payés Rs. 610 par visite.
    Plus d’argent doit donc être trouvé pour ouvrir plus de maisons de retraite, pour
    trouver un personnel qualifié et bien encadré pour travailler dans ces maisons.
    C’est à cette génération de nos ainés que nous devons le développement
    exceptionnel qu’a connu notre République pour commencer le 21 eme siecle
    comme le premier pays d’Afrique connu pour son développement économique
    dans un climat de paix sociale.
    Que fera de notre pays la génération actuelle des 15 à 64 ans qui représente
    70,7% de notre population, mais dont le nombre va en décroissant?
    Combien d’enfants sont nés hors mariage ?
    Le nombre de divorces va en augmentant…

    Cette série de 7 articles a pour but d’ouvrir un débat pour que des solutions
    soient trouvées au trop petit nombre de naissances. Il est essentiel de garder à
    notre République tout le dynamisme dont elle a besoin pour se construire.

    2. Sans les hommes pas de bébés…
    Il est donc essentiel d’avoir des papas bien préparés

    Il est important de souligner le rôle primordial des hommes dans la transmission
    de la vie. Si la femme porte l’enfant, le fait grandir et le met au monde, c’est
    l’homme qui lui transmet non seulement sa part de vie mais aussi son identité
    sexuelle. Combien d’hommes réalisent leur belle responsabilité dans la
    transmission de la vie de leur enfant qui hérite aussi une partie de leur physique
    et de leur personnalité?
    Combien en sont conscients, quand ils sont encore adolescents, qu’ils peuvent
    déjà transmettre la vie, comme cela a été le cas, à quelque 5 reprises cette année,
    avec toutes les séquelles familiales et légales qui suivent?
    Papa responsable de la femme
    qui porte leur enfant à tous deux

     Papa présent pendant la grossesse pour bien alimenter la qualité de cœur
    de la maman chez qui l’enfant se construit.
     Papa, présent pour l’accouchement, peut réconforter maman pendant les
    contractions endurées pendant le travail et se réjouir du premier cri de
    bébé qui annonce sa présence si l’accouchement se passe normalement.
    C’est dommage que nos hôpitaux mauriciens  n’aient pas encore prévu des
    facilités pour cette présence des papas car les femmes accouchent dans
    des salles communes.
     Papa qui sait allier tendresse et discipline en étant bien conscient que s’il a
    recours à des paroles blessantes, des claques et des coups à son enfant, il
    lui apprend à devenir violent.
     Papa qui sait protéger l’intimité de ses enfants ; la médecine moderne est
    venue révéler que les hommes vicieux qui commettent des abus sexuels sur
    les très jeunes ont souvent été eux-mêmes violentés et abusés quand ils
    étaient petits.
     Papa qui vient consolider et agrandir sa famille en privilégiant des temps de
    rencontres de tendresse et de réconciliations avec la maman de ses
    enfants. Que leur amour se consolide au fil des événements et des ans. Les
    couples agés amoureux sont les meilleurs témoins que l’amour doit grandir.
     Des papas qui savent agencer leur temps entre le travail, leurs activités
    entre adultes et les échanges avec leurs enfants et les amis de leurs
    enfants.

     Des papas citoyens qui sont d’actifs participants dans la construction de
    leur pays.
     Des papas qui participent activement à toutes les campagnes nationales
    pour stabiliser la population mauricienne. Qu’ils viennent surtout avec les
    messages positifs à transmettre sur l’importance vitale d’une paternité
    responsable afin qu’il y ait plus d’amour et de paix sociale.

     Les papas à problèmes

     Les adolescents habitués à se masturber sont incapables par la suite de
    bien gérer leurs pulsions. De plus, ils ne connaissent pas le corps de la
    femme et l’importance de son hymen qui protège tout le monde intérieur
    dans lequel bébé vivra les neuf mois de sa préparation à sa venue au
    monde dans l’utérus d’une trop jeune maman.
     Les hommes qui ne connaissent pas les sanctions punitives pour ceux qui
    mettent enceintes les adolescentes que ce soit par viol ou par des relations
    sexuelles avec les mineures. Ils ont peut-être vécu eux-mêmes des
    agressions sexuelles quand ils étaient enfants et n’ont pas eu de suivi
    psychologique et d’un accompagnement thérapeutique pour en parler et
    se libérer des sentiments qu’ils ont connus. Certaines maladies mentales
    résultent, dans 4 à 10 % des cas, de ces délits sexuels. Ces hommes
    répètent ce qu’ils ont vécu : une façon comme une autre de se venger.
     Des hommes aux réactions violentes qui n’ont pas appris à se maitriser et
    qui cultivent en eux le désir de blesser et qui ne savent pas pardonner.

    3.Essentielle préparation à la grossesse et à l’accouchement
    Que connait la jeune génération du déroulement de la grossesse ?
    Lors de leurs conversations, les Mauriciennes parfois parlent des douleurs qu’elles
    redoutent lorsqu’elles vont accoucher. C’est bon qu’elles en parlent car cela
    permet de porter à leurs connaissances les techniques modernes disponibles
    pour être moins tendues et plus participantes à la venue au monde leur bébé.
    Les femmes modernes sont prêtes à lutter pour leurs droits et leur pleine
    participation dans le monde du travail, de la politique, des arts et des sports. Elles
    sont souvent moins courageuses que les femmes des siècles passés qui avaient à
    faire face à des accouchements avec peu de soins médicaux et de médicaments.
    Voici quelques propositions pour se préparer dans un climat positif à
    l’accouchement de son bébé
     Être bien renseignée avant de se retrouver enceinte sur les éléments
    positifs pour bien vivre sa grossesse et la mener à terme dans les meilleures
    conditions possibles. En fait cette éducation devrait être faite pendant
    l’adolescence pour que garçons et filles réalisent combien cigarettes,
    alcool, drogue et diverses gourmandises sont nocifs à leur santé d’abord et
    à celle de leurs enfants qui sont fragilisés très tôt avant même leur
    naissance.
     Comprendre tout le développement d’une grossesse depuis la rencontre du
    spermatozoïde et de l’ovule, lors de son voyage dans l’utérus, de son
    développement au fil des mois jusqu’à ce qu’il peut se prendre en charge
    lui-même et déclencher quand il est prêt sa sortie de l’utérus de maman.
     Maman relaxée, parce que bien informée, sait que des exercices - du yoga
    spécialement destinée aux futures mamans et des massages - lui
    permettront d’établir un contact avec son bébé au fil des mois de sa
    grossesse. Bébé qui se construit sent que sa maman prend soin de lui,
    réagit à ses caresses et déjà s’établit un dialogue affectif silencieux.
     Maman saura reconnaitre les premiers signes de l’accouchement, connait
    les différentes étapes par lesquelles bébé mène sa venue au monde. Elle
    connait l’importance de son active participation au lieu de se braquer dans
    la peur. Elle a appris comment respirer, elle sait reconnaitre la fréquence

    des contractions et aider le parcours de bébé hors de son utérus par des
    respirations qui la relaxent au lieu de s’emprisonner dans une peur qui
    retarde la sortie de bébé.
     Elle espère pouvoir compter sur la présence de sages-femmes
    expérimentées qui vont l’aider de leurs compétences et de leur solidarité.
     La présence de papa, lui aussi bien informé sur les étapes de
    l’accouchement, est un antidote apaisant.
     Viendra par la suite la découverte du bébé qui s’annonce de vive voix par
    son cri dès sa naissance, les étapes post accouchement, puis le sommeil
    réparateur du travail enfin terminé et de la nouvelle page qui s’ouvre avec
    tous les soins dont bébé aura besoin: un nouveau chapitre dans l’histoire
    d’amour de sa vie de femme avec ses joies, ses peines, ses efforts.

    Grossesses précoces

    Selon le Health Statistics Report de 2020
     309 filles ont accouché en 2019
     27 bébés sont nés de mères âgées de 10-14 ans
     1054 sont nés de mères âgées de 15-19 ans
     Combien d’autres se sont retrouvées enceintes et ont perdu leur bébé
    pendant la grossesse par fausse couche ou par avortement?
     Combien se sont retrouvées enceintes suite à des agressions sexuelles ?
     Combien ont connu avortement, curetage et accouchement par césarienne
    alors qu’elles ne sont que des adolescentes ?
    Autant de questions qui démontrent le travail important d’éducation à être
    effectué avant l’entrée en adolescence.
    Avortements

    Dans le monde, l’OMS a précisé qu’il y a eu 42.6 millions d’avortements en
    2020, le plus fort taux depuis qu’il a été legiféré ce qui implique trois
    résultats :
     125 000 avortements sont effectués chaque jour
     22% des grossesses finissent par des avortements
     Le peu de considération pour la vie des bébés
    La législation mauricienne définit les cas précis ou un avortement peut etre
    effectué, mais il y en a certainement plus qui sont pratiqués dans l’illégalité.

    4. Dans quelles familles vont naitre nos enfants ?
    De moins en moins de marriages ; de plus en plus de divorces
    Nous avons plus que jamais besoin de familles stables pour accueillir les bébés et
    leur offrir une qualité de vie où ils se sentent acceptés, en retour de quoi ils
    apporteront une nouvelle vitalité à notre pays menacé par le vieillissement. C’est
    la planche de salut aux défis démographiques qui nous guettent.
    En 2018 : 10034 mariages civils et 2425 divorces
    En 2019 : 9709 mariages civils et 2174 divorces

    Non seulement la courbe des mariages décline, mais les mariages sont beaucoup
    plus tardifs. Il y a en fait une peur de l’amour et des engagements que le mariage
    implique. Les femmes se marient à l’age moyen de 28 ans et les hommes à 31
    ans. D’une part, les notions concernant la chasteté sont mis de coté ; d’autre part
    ils se considèrent trop jeunes pour un engagement à vie. Donc la mode est aux
    essais avec de multiples relations amoureuses, ce qui implique aussi la jalousie et
    ses séquelles.
    Pourtant les jeunes ne se privent pas d’activités sexuelles. Le concubinage est
    devenue la grande mode. Quand on se découvre des affinités, on cohabite mais
    pas question de bébé dans l’immédiat. Et s’il se présente, l’avortement clandestin
    est pratiqué. Trop de jeunes vivent de multiples relations amoureuses, ce qui
    implique aussi des jalousies et ses séquelles.
    Moins de mariages mais plus de divorces
    Le nombre de pétitions de divorces augmente d’année en année, dans la majorité
    des cas demandé par l’épouse, bien que quelque 30% des cas sont prononcés par
    consentement mutuel, ce qui est de loin la moins couteuse.
    Toutes ces procédures impliquent des souffrances qui ne s’oublient pas pour les
    couples, mais entraine surtout des souffrances qui vont peser bien lourd dans
    l’avenir des enfants.
    Les jeunes de l’actuelle décennie
    La majorité d’entre eux vivent dans un confort relatif et sont capables de
    poursuivre des études secondaires. Ils veulent de plus en plus de confort et
    attendent beaucoup de ce que leur offrent leurs parents.

    Quelques problèmes à souligner
     L’obésité infantile plus de 10% d’entre eux sont en surpoids, avec les
    problèmes de santé qui vont suivre après.
     Les jeunes victimes d’abus sexuels.
     Les enfants de rue réunis dans les 18 shelters du pays.
     Les enfants violents dans les écoles primaires et secondaires.
     Les partouzes entre mineurs pendant les vacances.
     Les multiples amours des adolescents et les jalousies qui s’ensuivent.
    A quand une campagne menée au niveau national pour mettre en vedette les
    recettes d’un mariage qui se construit dans un amour qui se réinvente et se
    consolide au fil des ans ?

    5. Trop de césariennes dans notre République 

    L’OMS - Organisation Mondiale de la Santé – souligne que le taux idéal de
    césariennes se situe entre 10 et 15% . A Maurice, le nombre de césariennes
    continue à augmenter : le taux 5 fois supérieur à la norme
    Le pourcentage de césariennes enregistré en 2019 est 56,4 %, soit cinq fois
    supérieur à la norme, contre 52,2 % en 2018 et 44,1% en 2010.
    Beaucoup de femmes préfèrent la césarienne parce qu’elles ne veulent pas
    souffrir ou parce que cela se fait plus rapidement qu’un accouchement normal.
    En 2018, les hopitaux ont effectué 49,0 % des césariennes; en 2019, le taux a
    atteint 53,9 %. Les cliniques privées ont effectué 62,1 % en 2019. Les césariennes
    effectuées dans les cliniques privées coûtent bien plus cher qu’un accouchement
    normal car il faut payer la salle d’opération et le personnel médical qui collabore
    au travail du gynécologue.
    Une des causes des césariennes est que de plus en plus de Mauriciennes souffrent
    d’anémie, 26% de la population de 40-45 ans est diabétique , elles sont à risque
    quand elles sont enceintes et cela peut causer des complications, mais il y a
    surtout le fait qu’elles ont peur des douleurs associées aux accouchements.
    Avec le nombre grandissant de grossesses précoces, les filles-mères ne peuvent
    accoucher normalement dans la majorité des cas.
    Quel est le lien entre ce taux élevé de décès des nouveau-nés et la montée
    continue dans le nombre de césariennes se répartissant ainsi  en 2013:
    4 110 césariennes soit 42,4% dans les hôpitaux
    1 686 césariennes, soit 54,4 et % dans les cliniques
    218 césariennes, soit 31,8 % à Rodrigues.
    Comment réduire le taux de naissances par césariennes où notre République
    figure vraiment dans un hit parade qui ne fait guère honneur à notre pays
    Décès en hausse des bébés de moins d’un an

    Dans notre République qui a un urgent besoin d’avoir un taux de naissances plus
    élevé, les chiffres de naissances à Maurice comparés à ceux d’autres pays tracent
    les chemins où un travail important doit être effectué pour réduire le taux des
    décès des nouveau-nés.
    A quoi attribuer ces décès ? Ces chiffres comparatifs soulignent les efforts qui
    doivent être faits pour que les bébés mauriciens soient mieux protégés dans leur

    première année de vie. Comment parvenir à un meilleur suivi des grossesses pour
    que les enfants ne meurent pas à un taux aussi élevé par rapport à d’autres pays?
    Que pouvons-nous apprendre de l’Australie qui a un taux de naissances plus élevé
    que nous avec un taux de décès de seulement 3,6 enfants ?

    Taux de naissances pour 4 pays

    A Maurice, il y a 10,6 naissances pour chaque groupe de 1 000 personnes
    En Australie, il y a 13,3 naissances pour chaque groupe de 1 000 personnes
    Au Japon, il y a 10,0 naissances pour chaque groupe de 1 000 personnes.
    A Singapore, il y a 5,0 naissances pour chaque groupe de 1 000 personnes

    Taux de décès d’enfant de moins d’un an
    par rapport à chaque 1 000 naissances
    A Maurice, 14,5 enfants meurent avant l’âge d’un an.
    En Australie, 3,6 enfants meurent avant l’âge d’un an.
    Au Japon, 2,1 enfants meurent avant l’âge d’un an.
    A Singapore, 2,0 enfants meurent avant l’âge d’un an.
    Statistics Mauritius «Population and vital statistics  Tableau7.1 p.6
    S’il est important de travailler à l’égalité hommes/femmes, il est aussi important
    de s’assurer, en premier lieu, de l’importance d’une parenté responsable où tout
    est mis en oeuvre pour que l’enfant qui s’annonce puisse naitre dans les
    meilleures conditions possibles et se développer dans un climat serein et aimant .
    Au-delà de la réalité des chiffres, il y a beaucoup de souffrances et de séquelles
    physiques et morales pour les familles endeuillées par ces décès d’enfants.
    Qu’est-ce-qui sera dorénavant mis en train pour que les grossesses commencées
    se terminent le mieux possible pour le mieux-être de la maman et du bébé.
    Enfants secoués
    Un autre domaine qui nécessite une campagne nationale de sensibilisation
    concerne les problèmes qui peuvent affecter pour la vie « les enfants secoués ».
    Nous avons eu , en 2015, une forte conscientisation sur les dangers et les
    séquelles de l’alcoolisme fœtal où le message a été passé que les bébés dans le
    sein maternel s’enivrent de tout alcool que boivent les femmes enceintes.
    Nous avons maintenant, besoin, sans plus tarder dans tout le pays, d’être
    informés sur les graves problèmes qui résultent de ces jeunes enfants qu’on
    prend à bras le corps et qu’on envoie dans l'air en croyant ainsi les divertir et les
    mettre en valeur. Les papas surtout s'en donnent à cœur joie, fiers de leurs
    prouesses et croyant ainsi amuser leur enfant. Ces envois dans l'air ont des effets
    néfastes car le cerveau de bébé n'est pas complètement fermé avant l'âge de 2
    ans. Les enfants projetés en l'air, secoués et ballotés sont exposés à des
    traumatismes crâniens qui peuvent avoir des séquelles pour la vie.

    Comment faire passer ce message aux jeunes, aux parents et aux grands-parents
    car c’est la médecine moderne qui est venue mettre en évidence les divers
    problèmes associés à ces bébés secoués. Cet extrait du site internet « bébés
    secoués », très complet sur la question, révèle les séquelles à vie qui s’ensuivent :
    « Ce sont les bébés de moins de six mois qui sont les plus vulnérables. Les garçons
    sont plus touchés que les filles et représentent 60 % des victimes. "Chez le garçon
    de moins d'un an, il y a plus d'espace entre le cerveau et la boite crânienne que
    chez les filles. Ces raisons physiologiques de contenant trop important par rapport
    au contenu explique cette proportion plus importante de victimes chez les bébés
    de sexe masculin" précise le Pr. Dominique Renier.
    Dans les jours ou les semaines qui suivent un épisode de secousses violentes :
     10%  des bébés meurent,
     25%  souffrent d'hémiplégie, retard mental majeur, cécité, épilepsie rebelle...
     50 % hériteront d'un mauvais pronostic : épilepsie contrôlée, paralysie ponctuelle,
    retard mental modéré, etc... ;
     seul moins d'un enfant sur quatre s'en sortirait sans séquelle.
    Il y a un message important à faire passer dans notre contexte mauricien pour
    que cesse la pratique de bébés secoués. Voilà un domaine où les firmes cherchant
    des thèmes publicitaires concernant le bien-être des nouveau-nés auraient tout
    intérêt à investir.

    2021 : Année de la famille »: au travail pour agrandir nos familles
    Le Pape François a annoncé que du 19 mars 2021 au 26 juin 2022 sera
    célébrée une Année de la Famille pour souligner le rôle central de la
    famille pour une société juste et heureuse. Des symposiums
    universitaires internationaux seront organisés pour approfondir le
    contenu et les implications de l’exhortation apostolique par rapport aux
    questions d’actualité qui touchent les familles dans le monde entier. Le
    site internet www.amorislaetitia.va. sera dédié aux échanges
    concernant la pastorale familiale à mettre en œuvre.
    Notre pays aurait tout intérêt à participer pleinement à ces échanges
    afin non seulement d’apprendre des autres mais aussi d’apporter notre
    témoignage de pays multireligieux qui sait vivre en paix et partager les
    mêmes valeurs pour construire des familles solides où l’on travaille à
    s’enrichir de nos différences.
    En cette année, saurons-nous mettre en valeur les points suivants :
     Le mariage civil et religieux ne doit surtout pas être une occasion
    de multiples dépenses pour regrouper parents et amis mais que
    ce commencement de la vie en couple de deux personnes qui
    s’aiment soit l’occasion de s’accepter dans leurs différences et de
    construire un dialogue conjugal va les rendre heureux et
    solidaires.
     Eduquer les jeunes à une sexualité positive pour qu’ils
    comprennent l’importance de s’accepter et de se connaitre afin
    de pouvoir se construire une bonne personnalité avant de se
    lancer dans des aventures amoureuses.
     Que notre pays serve d’exemple dans le monde pour une
    planification gouvernementale par un programme bien conçu et

    bien financé pour inviter les Mauriciens à avoir des familles
    stables et aimantes capables de bien encadrer leurs enfants.
    Ce sera l’occasion d’inclure les enfants, les adolescents et les
    personnes âgées autour des couples stables et heureux. Un beau
    témoignage d’une nation saine qui a su éduquer aux valeurs
    familiales capables de les rendre heureux et d’en faire des
    citoyens responsables
     Dans les écoles, les universités, les groupes religieux et les
    associations familiales, seront diffusés des instruments de
    spiritualité familiale, de formation sur la préparation au mariage,
    l’éducation à l’affectivité des jeunes et sur la volonté des époux
    de tout mettre en train dans leur vie quotidienne pour que
    s’épanouisse leur amour conjugal.
     Tout ce travail ne pourra résulter que par plus de paix sociale, fera
    diminuer le nombre de prisonniers, aidera à promouvoir le
    développement économique du pays.
    Qu’on s’y mette sans tarder et notre Républque ne pourra que
    progreser sur le plan social, économique et mondial.

    15/03/2021 Monique DINAN